Intérêt agronomique : raisonnement et résultats
Hygiène et qualité sanitaire maximisées
Le principal atout réside dans la barrière physique offerte par la serre : les boutures sont isolées des sols potentiellement infectés (nématodes, court-noué, champignons du bois) et du vent véhiculant pathogènes et insectes vecteurs de virus. Le taux de plants « sains » s’en trouve augmenté. Selon un rapport INRAE 2023, les passages en système vertical ont permis de monter à plus de 98,5% de plants indemnes de maladies (INRAE).
Réduction drastique des intrants
La culture hors-sol sous serre requiert peu de fongicides, d’insecticides ou d’herbicides. Selon une étude de l’Université de Barcelone (2022), les intrants chimiques étaient réduits de 70% par rapport à une multiplication en pépinière non couverte, car les conditions contrôlées limitent la pression parasitaire et la concurrence des adventices.
Uniformité, homogénéité, traçabilité
La multiplication verticale autorise un suivi individualisé de chaque plateau de boutures grâce à des systèmes de capteurs et de puces RFID. Les plants sont homogènes (mêmes longueurs de racines et rameaux), ce qui optimise la réussite lors de la greffe ultérieure. Pour des cépages sensibles, comme le Pinot Noir ou le Chardonnay, cette régularité est un vrai atout pour les pépiniéristes.