L’impact des normes environnementales sur la chaîne d’approvisionnement
Réinventer la logistique pour réduire l’empreinte carbone
Le transport est l’un des principaux contributeurs aux émissions de CO2 dans une chaîne d’approvisionnement. Les nouvelles normes incitent donc les entreprises à adopter des solutions plus durables :
- Passage à des véhicules électriques ou à faible émission pour la livraison.
- Optimisation des trajets grâce à l’intelligence artificielle et à la digitalisation.
- Priorisation des circuits courts, particulièrement dans des secteurs comme l’agroalimentaire et la viticulture.
Dans le domaine viticole, réduire la distance entre les vignobles et les caves ou entre les producteurs et les consommateurs limite les kilomètres parcourus et favorise des pratiques écoresponsables. Les coopératives agricoles en sont un bon exemple, avec des démarches visant à mutualiser le transport pour réduire la consommation d’énergie.
Les emballages : une attention renforcée
Autre enjeu clé : les emballages. En plus de la législation interdisant certains plastiques à usage unique, les entreprises doivent réfléchir à des matériaux plus recyclables ou biodégradables. Dans le secteur viticole, le choix est vaste : bouteilles en verre léger, bouchons bio-sourcés ou encore l’emballage en carton issu de forêts durables (certification FSC).
Des technologies au service de la conformité environnementale
Les outils numériques jouent un rôle croissant dans la mise en conformité avec les normes environnementales. Parmi eux :
- Blockchain : garantir la transparence et la traçabilité des produits du champ à l’assiette.
- IoT et capteurs intelligents : quantifier les émissions de CO2 tout au long de la chaîne.
- Logiciels de gestion des données environnementales : analyser et prouver le respect des seuils réglementaires.
Ces solutions permettent aussi de répondre aux exigences des audits environnementaux et d’afficher clairement les engagements pris auprès des consommateurs.