Pourquoi digitaliser le suivi de la fermentation ?
Traditionnellement, le suivi de la fermentation s’effectue par des contrôles manuels : prélèvements pour analyse en laboratoire, mesures de température et de densité à l’aide de thermomètres et densimètres classiques. Cette pratique implique une réactivité limitée ; la qualité du vin peut pâtir d’écarts non détectés à temps, surtout lors de fermentations rapides ou délicates.
- Réactivité accrue : un suivi digitalisé permet aux viticulteurs et œnologues d’anticiper les dérives de température, chutes de densité anormales ou risques infectieux, éléments majeurs dans la maîtrise de la qualité.
- Sécurité automatisée : certains équipements déclenchent automatiquement l’activation de groupes de froid ou d’agitateurs en cas de paramètres hors normes.
- Traçabilité facilitée : conserver un historique précis, consultable à distance, renforce la maîtrise des process et la capacité à documenter la qualité auprès des clients ou de la certification.
Selon une étude conduite par l’IFV (Institut Français de la Vigne et du Vin), la digitalisation du suivi des fermentations permet de réduire de 15 à 20% les pertes liées à des accidents fermentaires non anticipés (source IFV).