La viticulture, l’un des fleurons de l’agriculture européenne et française, traverse une période de fortes turbulences. Plusieurs facteurs se conjuguent pour fragiliser le secteur : crise de surproduction, évolution des marchés, changements climatiques, baisse de la consommation sur certains segments, pression économique sur les exploitations, etc. Face à cette situation, des experts cités par le média spécialisé Vitisphere suggèrent une mesure aussi radicale qu’inédite : instaurer une « année blanche » en 2025, c’est-à-dire une suspension totale de la production viticole durant cette année. L’objectif ? Donner à la filière une chance de se redresser, de rééquilibrer ses stocks, et d’aborder l’avenir avec de nouvelles bases.
Dans cet article, nous analyserons en profondeur les raisons qui pourraient justifier une telle proposition. Nous décrirons également les enjeux et les conséquences potentielles d’une année blanche, tant sur le plan économique, social, environnemental que stratégique. Enfin, nous replacerons cette proposition dans un contexte plus large, marqué par les évolutions structurelles de la viticulture au niveau national et international.