Miser sur l'œnotourisme Plus largement, sous l'impulsion du conseil de bassin Val de Loire - Centre, se dessine une stratégie prospective “Loire 2025” qui comprend plusieurs objectifs : stabiliser la segmentation des produits face au marché, promouvoir l'image Val de Loire et mettre en place un comité export. “Loire est un mot magique que tout le monde comprend : tirez-en partie au maximum, ça ne sera pas au détriment de vos marques ou de vos appellations” a lancé Anne Burchett, directrice Sopexa pour le Royaume-Uni, qui participait à une table ronde. En Val de Loire, une bouteille sur six est exportée. Premier vignoble œnotouristique de France, le Val de Loire a des outils dans sa manche qui ne sont pas forcément bien exploités. InterLoire consacre 6 millions d'euros de budget aux actions de communication. “Huit consommateurs sur dix connaissent notre vignoble et nos appellations” a lancé Jean-Martin Dutour, président de la commission communication. “On a un bon taux de fidélisation. Nous devons revendiquer sur toutes nos bouteilles notre fierté d'appartenir au Val de Loire.”
L'assemblée générale, le 24 juin à Nantes, a permis de présenter l'orientation politique de l'interprofession des vins du val de Loire autour de deux axes : InterLoire est à la fois outil de promotion des appellations et outil de pilotage au service de la filière. “Le vote des accords interprofessionnels a mobilisé pendant six mois nos deux familles : vignerons et négociants” a rappelé le président d'InterLoire, Gérard Vinet. “C'est un socle qui permet d'asseoir la stratégie de développement en valeur et en volume des appellations.”
“Notre objectif est de renforcer le poids de l'engagement pluriannuel. Pour cela, le négoce a réaffirmé sa volonté de fixer les prix dans une tendance ferme en acceptant de passer les délais de paiement de dix à huit mois, avec une dernière échéance en août” poursuit le vigneron nantais. “La famille de la viticulture a demandé que cette contractualisation s'intègre dans une stratégie de valorisation à court et à long terme, avec une mise en place d'indicateurs économiques concrets et d'outils de régulation du marché.”
