Les inondations, François Pelletier a toujours vécu avec. A 60 ans, cet éleveur de Charolais à Blaison-Saint-Sulpice (Maine-et-Loire) est habitué aux contraintes. La moitié de ses 85 hectares est inondable. C’est le cas de cette parcelle, à un jet de pierre de la Loire, au lieu-dit Le Pâtis. “Je la fauche début juin, et à l’automne je la fais pâturer.” Quand l’eau tarde à se retirer, au printemps, impossible d’y mettre les Charolaises en pâturage.
Lucille Stanicka, chargée de mission Natura 2000, a inventorié la biodiversité de la prairie : soixante espèces...