La viticulture française, fleuron reconnu dans le monde entier pour la qualité et la diversité de ses vins, s’apprête à affronter une situation particulièrement difficile en 2024. Selon le ministère de l’Agriculture, la production viticole hexagonale devrait chuter de 23% par rapport aux niveaux habituels, sous l’effet de conditions météorologiques défavorables. Cette annonce, qui fait l’effet d’un électrochoc, pose des questions sur la capacité du secteur à s’adapter, sur les conséquences économiques pour l’ensemble de la filière, et sur la place de la France sur les marchés internationaux du vin.
Dans cet article, nous analyserons les différentes facettes de cette situation : le contexte climatique, les conséquences pour les producteurs et les régions viticoles, l’impact sur le marché et les prix, ainsi que les stratégies possibles d’adaptation et de résilience. En filigrane, cette baisse annoncée interroge sur la durabilité du modèle viticole français face aux aléas climatiques, et sur les efforts nécessaires pour préserver un patrimoine viticole séculaire, au moment même où le réchauffement climatique menace la stabilité des rendements.