Conduite à tenir Le suivi des larves d'altises doit être réalisé en ce moment dans les pétioles, soit par observation directe, soit par la méthode Berlèse. Lorsque le seuil d'intervention est atteint (au moins une larve d'altises dans 7 pieds sur 10) et qu'aucun traitement n'a été réalisé depuis plus de dix jours, il convient d'agir. Si des charançons du bourgeon terminal sont piégés dans les cuvettes cette semaine et que des galeries sur les pétioles ou des larves dans les pétioles sont observées, un traitement permettra de lutter contre les deux ravageurs en un seul passage. Les populations de grosses altises adultes, si elles sont encore présentes, seront également contrôlées. En cas d'absence de charançon mais de présence de larves d'altises, le traitement contre ce ravageur peut être envisagé cette semaine en profitant d'une belle journée sur végétation sèche.
Dans les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, les colzas ont un très bon état végétatif avec une croissance active grâce aux conditions climatiques extrêmement douces jusqu'à présent. Le charançon du bourgeon terminal est piégé de façon significative surtout dans le nord des Pays-de-la-Loire ainsi que dans l'est de l'Ile-et-Vilaine. Dans ces secteurs, la lutte s'avère nécessaire. Elle vise les adultes et consiste à limiter l'activité de ponte. En effet, il n'existe aucune solution pour la destruction des œufs et des larves à ce jour.