Un bon compromis Sur l'arrière, l'outil est équipé d'une ligne de semis Sulky avec une rangée de simples disques, une distribution Sepeba et une cuve en aluminium de la société Pommier. Une sonde DPA GPS autorise les semis à faible dose de semences, “on peut descendre à 1,5 kg/ha en colza”. Pour obtenir une bonne régularité, la vitesse d'avancement doit se limiter à 5-6 km/h. “On n'est pas sur la régularité d'un mono graine, mais c'est un bon compromis, pour un outil léger en 3 mètres, 6 rangs, tiré par un 120 CV.” Devant l'appareil, un petit distributeur est fixé pour apporter de l'engrais liquide ou effectuer un désherbage localisé.
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Le strip-till Duro est configuré en 6 rangs à 50 cm pour semer du colza en un passage. On trouve à l'avant des disques ouvreurs asymétriques qui découpent les résidus et facilitent le passage de la dent. Des chasse débris équipés de cônes viennent nettoyer la ligne de semis. “Ça laisse une ligne de semis propre, prête à recevoir la semence”, constate Sylvain Bureau, d'Arvalis. La dent qui suit, équipée en sécurité hydraulique, se termine par des pointes carbure avec ailettes. Les disques buteurs ramènent la terre sur la ligne de semis juste derrière le passage de la dent. Ensuite, des rouleaux de rappui “avec une partie fixe et une partie mobile de type croskill, viennent cisailler”, précise Gil Chantard, commercial chez Duro. D'autres rouleaux sont disponibles en fonction du résultat souhaité, “refermer le plus tôt possible pour conserver l'humidité sur le rang ou chercher un profil plus ouvert pour réchauffer la ligne de semis si on ne sème pas tout de suite”, complète le technicien d'Arvalis.
