Publié le
Vendredi 16 octobre 2015

Tracteur lourd ou tracteur léger, lequel choisir ?

L

es agriculteurs ne veulent pas patiner alors ils mettent du poids !" Mais c'est là un mauvais calcul selon Eric Canteneur, animateur Cuma. "

Une tonne de masse, c'est un litre de fuel en plus à l'hectare." Au Salon aux champs, une démonstration consistait à comparer la consommation de fuel et le débit de chantier entre deux tracteurs : un lourd, le New Holland T7-220 et un léger, le New Holland T7-210 à empattement plus court. Les deux tracteurs sont de même puissance, 160 et 170 cv, mais présentent une différence de poids de 1,4 tonne. Ils ont tracté un déchaumeur à disques en 5 m sur 140 mètres de long, avec une consigne de vitesse de 11 km/h. Les bras de relevage étaient à la même hauteur et les conditions de travail identiques. "

L'idée reçue est qu'il faut du poids pour entraîner les outils." Mais la démonstration prouve le contraire. Le tracteur léger affiche sur la console un débit de chantier de 5,34 ha/heure contre 4,63 ha/heure pour le tracteur lourd. La consommation de fuel est identique "

mais à la fin de la journée, le tracteur léger aura travaillé plus de surface". Le tracteur léger plus économe parvient à traîner le même outil sans nécessiter plus de puissance.


Perte par roulement et par patinage



La puissance du tracteur est partagée entre la puissance consommée par l'outil (vitesse de travail x effort résistant), les pertes par roulement (traîner son propre poids) et les pertes par patinage. Un tracteur plus léger nécessite forcément moins de puissance pour l'effort de roulement. René Autellet, consultant indépendant explique : "

Une fois qu'on a mis la pression au bon niveau pour avoir le maximum d'adhérence, c'est-à-dire à la pression la plus basse tolérée par le fabricant de pneus, il faut que le tracteur patine. Le patinage est le reflet de l'effort de traction. Si le tracteur patine, il est suffisamment léger pour ce qu'il fait. S'il ne patine pas, il promène ses masses ! Les pertes par roulement sont toujours plus importantes que les pertes par patinage. On vous dit que le patinage vous fait perdre du temps ? Oubliez cet argument. Ce qui importe, c'est la vitesse de travail pour obtenir le résultat agronomique attendu. S'il faut travailler à 8 km/h, la consigne de vitesse sera peut-être de 10 km/h pour aller effectivement à 8 km/h." "

Même si on patine, on arrive à atteindre la vitesse souhaitée", ajoute Eric Canteneur.


L

es agriculteurs ne veulent pas patiner alors ils mettent du poids !" Mais c'est là un mauvais calcul selon Eric Canteneur, animateur Cuma. "

Une tonne de masse, c'est un litre de fuel en plus à l'hectare." Au Salon aux champs, une démonstration consistait à comparer la consommation de fuel et le débit de chantier entre deux tracteurs : un lourd, le New Holland T7-220 et un léger, le New Holland T7-210 à empattement plus court. Les deux tracteurs sont de même puissance, 160 et 170 cv, mais présentent une différence de poids de 1,4 tonne. Ils ont tracté un déchaumeur à disques en 5 m sur 140 mètres de long, avec une consigne de vitesse de 11 km/h. Les bras de relevage étaient à la même hauteur et les conditions de travail identiques. "

L'idée reçue est qu'il faut du poids pour entraîner les outils." Mais la démonstration prouve le contraire. Le tracteur léger affiche sur la console un débit de chantier de 5,34 ha/heure contre 4,63 ha/heure pour le tracteur lourd. La consommation de fuel est identique "

mais à la fin de la journée, le tracteur léger aura travaillé plus de surface". Le tracteur léger plus économe parvient à traîner le même outil sans nécessiter plus de puissance.



Perte par roulement et par patinage



La puissance du tracteur est partagée entre la puissance consommée par l'outil (vitesse de travail x effort résistant), les pertes par roulement (traîner son propre poids) et les pertes par patinage. Un tracteur plus léger nécessite forcément moins de puissance pour l'effort de roulement. René Autellet, consultant indépendant explique : "

Une fois qu'on a mis la pression au bon niveau pour avoir le maximum d'adhérence, c'est-à-dire à la pression la plus basse tolérée par le fabricant de pneus, il faut que le tracteur patine. Le patinage est le reflet de l'effort de traction. Si le tracteur patine, il est suffisamment léger pour ce qu'il fait. S'il ne patine pas, il promène ses masses ! Les pertes par roulement sont toujours plus importantes que les pertes par patinage. On vous dit que le patinage vous fait perdre du temps ? Oubliez cet argument. Ce qui importe, c'est la vitesse de travail pour obtenir le résultat agronomique attendu. S'il faut travailler à 8 km/h, la consigne de vitesse sera peut-être de 10 km/h pour aller effectivement à 8 km/h." "

Même si on patine, on arrive à atteindre la vitesse souhaitée", ajoute Eric Canteneur.


L

es agriculteurs ne veulent pas patiner alors ils mettent du poids !" Mais c'est là un mauvais calcul selon Eric Canteneur, animateur Cuma. "

Une tonne de masse, c'est un litre de fuel en plus à l'hectare." Au Salon aux champs, une démonstration consistait à comparer la consommation de fuel et le débit de chantier entre deux tracteurs : un lourd, le New Holland T7-220 et un léger, le New Holland T7-210 à empattement plus court. Les deux tracteurs sont de même puissance, 160 et 170 cv, mais présentent une différence de poids de 1,4 tonne. Ils ont tracté un déchaumeur à disques en 5 m sur 140 mètres de long, avec une consigne de vitesse de 11 km/h. Les bras de relevage étaient à la même hauteur et les conditions de travail identiques. "

L'idée reçue est qu'il faut du poids pour entraîner les outils." Mais la démonstration prouve le contraire. Le tracteur léger affiche sur la console un débit de chantier de 5,34 ha/heure contre 4,63 ha/heure pour le tracteur lourd. La consommation de fuel est identique "

mais à la fin de la journée, le tracteur léger aura travaillé plus de surface". Le tracteur léger plus économe parvient à traîner le même outil sans nécessiter plus de puissance.



Perte par roulement et par patinage



La puissance du tracteur est partagée entre la puissance consommée par l'outil (vitesse de travail x effort résistant), les pertes par roulement (traîner son propre poids) et les pertes par patinage. Un tracteur plus léger nécessite forcément moins de puissance pour l'effort de roulement. René Autellet, consultant indépendant explique : "

Une fois qu'on a mis la pression au bon niveau pour avoir le maximum d'adhérence, c'est-à-dire à la pression la plus basse tolérée par le fabricant de pneus, il faut que le tracteur patine. Le patinage est le reflet de l'effort de traction. Si le tracteur patine, il est suffisamment léger pour ce qu'il fait. S'il ne patine pas, il promène ses masses ! Les pertes par roulement sont toujours plus importantes que les pertes par patinage. On vous dit que le patinage vous fait perdre du temps ? Oubliez cet argument. Ce qui importe, c'est la vitesse de travail pour obtenir le résultat agronomique attendu. S'il faut travailler à 8 km/h, la consigne de vitesse sera peut-être de 10 km/h pour aller effectivement à 8 km/h." "

Même si on patine, on arrive à atteindre la vitesse souhaitée", ajoute Eric Canteneur.


L

es agriculteurs ne veulent pas patiner alors ils mettent du poids !" Mais c'est là un mauvais calcul selon Eric Canteneur, animateur Cuma. "

Une tonne de masse, c'est un litre de fuel en plus à l'hectare." Au Salon aux champs, une démonstration consistait à comparer la consommation de fuel et le débit de chantier entre deux tracteurs : un lourd, le New Holland T7-220 et un léger, le New Holland T7-210 à empattement plus court. Les deux tracteurs sont de même puissance, 160 et 170 cv, mais présentent une différence de poids de 1,4 tonne. Ils ont tracté un déchaumeur à disques en 5 m sur 140 mètres de long, avec une consigne de vitesse de 11 km/h. Les bras de relevage étaient à la même hauteur et les conditions de travail identiques. "

L'idée reçue est qu'il faut du poids pour entraîner les outils." Mais la démonstration prouve le contraire. Le tracteur léger affiche sur la console un débit de chantier de 5,34 ha/heure contre 4,63 ha/heure pour le tracteur lourd. La consommation de fuel est identique "

mais à la fin de la journée, le tracteur léger aura travaillé plus de surface". Le tracteur léger plus économe parvient à traîner le même outil sans nécessiter plus de puissance.



Perte par roulement et par patinage



La puissance du tracteur est partagée entre la puissance consommée par l'outil (vitesse de travail x effort résistant), les pertes par roulement (traîner son propre poids) et les pertes par patinage. Un tracteur plus léger nécessite forcément moins de puissance pour l'effort de roulement. René Autellet, consultant indépendant explique : "

Une fois qu'on a mis la pression au bon niveau pour avoir le maximum d'adhérence, c'est-à-dire à la pression la plus basse tolérée par le fabricant de pneus, il faut que le tracteur patine. Le patinage est le reflet de l'effort de traction. Si le tracteur patine, il est suffisamment léger pour ce qu'il fait. S'il ne patine pas, il promène ses masses ! Les pertes par roulement sont toujours plus importantes que les pertes par patinage. On vous dit que le patinage vous fait perdre du temps ? Oubliez cet argument. Ce qui importe, c'est la vitesse de travail pour obtenir le résultat agronomique attendu. S'il faut travailler à 8 km/h, la consigne de vitesse sera peut-être de 10 km/h pour aller effectivement à 8 km/h." "

Même si on patine, on arrive à atteindre la vitesse souhaitée", ajoute Eric Canteneur.


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18 décembre 2020 - N° 51 - Notre dernier numéro
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