Le biocontrôle en France, c’est 26 acteurs. Surtout des PME, et trois grands groupes. Il compte des entreprises très innovantes comme Goëmar qui travaille avec des algues. Agrauxine, qui a mis au point un bio-fongicide contre les maladies du bois de la vigne. Ou encore Biodevas, à la pointe de la biotechnologie végétale. Trois sociétés des Pays-de-la Loire en pleine croissance. Le biocontrôle participe à la protection intégrée des plantes en mobilisant quatre catégories d’agents : - les macro-organismes : par exemple, les coccinelles contre les pucerons. - les micro-organismes : champignons, bactéries, virus, levures, bénéfiques évidemment. - les médiateurs chimiques : par exemple, les fausses hormones. - les substances naturelles : extraits de plantes, huiles essentielles, etc.
Aujourd’hui en France, 75 % des surfaces de tomates et concombres sous abri sont protégées par des insectes auxiliaires et 50 % des surfaces de vergers de pommiers et de poiriers sont protégées grâce à l’utilisation de phéromones et des techniques de confusion sexuelle.