Il n’y a pas deux trayeurs identiques” se plaît à dire Jean-Louis Poulet, chef de projet recherche et développement traite à l’Institut de l’élevage. Améliorer le confort de travail, c’est d’abord faire le point sur ce que l’on souhaite. “Au-delà des aspects biomécaniques, il y a la charge mentale.” Il faut donc commencer par s’interroger sur la durée de la traite que l’on est prêt à assurer. “Le trayeur préfère-t-il prendre son temps ou aller vite ? Plus on est loin de l’objectif que l’on s’est fixé, plus on risque de s’acheminer vers une charge mentale de plus en plus difficile à supporter”, met en garde l’ingénieur.
1- Améliorer le confort des animaux
Si l’animal va bien, les conditions seront réunies pour que la traite se passe mieux. C’est le concept du “one welfare”, selon lequel le bien-être de l’animal rejaillit sur celui de l’éleveur. Si les animaux traînent la patte pour avancer en salle de traite, c’est mauvais signe. Il convient donc d’améliorer...