Cet avis du président était exprimé en marge de la réunion décentralisée organisée vendredi 31 octobre à Changé, à laquelle participaient des représentants des marchés de l'Ouest : Laval, Château-Gontier, Lamballe, Fougères, Châteaubriant, Cholet. Il s'agit d'une “réunion de cohésion”, pour voir l'ambiance, évoquer les sujets d'actualité, dresser un état des lieux : comment est appliquée l'utilisation de la carte d'accès ? Y a-t-il bien une association d'utilisateurs dans le fonctionnement ? etc.
La garantie de paiement... pas garantie
Parmi les gros dossiers : la garantie de paiement, “un vaste sujet”. Les marchés se positionneraient en intermédiaires entre les vendeurs et les acheteurs. “On garantirait le paiement à deux ou trois jours, alors que les opérateurs paient en général à 20 jours” décrit Jean-Jacques Gendry, responsable des marchés à Château-Gontier. “Les vendeurs vont être demandeurs. Cela pourrait même les faire revenir sur les marchés qu'ils ont délaissés” complète Gilles Rousseau. Mais la tâche s'annonce difficile : la forme juridique à mettre en place est difficile à définir, et va relever de chaque structure locale. “Les marchés vont devoir mettre les mains dans le cambouis” commente-t-il. Cholet et Lezay (79) veulent avancer.
Mais cela demandera de convaincre tous les opérateurs. Car cette assurance fournie par le marché aurait un coût. Dans un marché de gré à gré, modifier une tradition ancestrale, en ajoutant un coût, même modique, n'est pas gagné d'avance. D'autant qu'aujourd'hui, “nous ne rencontrons pas d'incidents de paiement” reconnaît Jean-Jacques Gendry. La première étape sera de “commencer à voir si les usagers sont intéressés”.
Pour la FMBV, le tour de France continue avec des réunions à Saint-Yriex (87) et Arras (62).
Rémi Hagel