Publié le
Vendredi 14 novembre 2014

Rapprocher Laval, Fougères et Château-Gontier reste d'actualité

Les marchés aux bestiaux doivent innover pour rester attractifs, par exemple en proposant la garantie de paiement. Certains devront peut-être se réorganiser, comme en Mayenne, estime Gilles Rousseau, le président de la FMBV. (photo d'archives 2011).
Les marchés aux bestiaux doivent innover pour rester attractifs, par exemple en proposant la garantie de paiement. Certains devront peut-être se réorganiser, comme en Mayenne, estime Gilles Rousseau, le président de la FMBV. (photo d'archives 2011).

Les marchés de l'Ouest de la Fédération française des marchés de bétail vif se sont réunis vendredi à Changé (Mayenne). L'occasion de faire un tour d'horizon des sujets d'actualité.

"Le site de Château-Gontier va se transformer [pour construire une salle de spectacle]. Cela suscite des questions. Les marchés de Laval et Fougères ne sont pas au mieux. Un rapprochement des trois structures est toujours d'actualité” estime Gilles Rousseau, président de la FMBV. “Je crois qu'il y a un besoin. Et, on le voit, plus il y a d'offre, mieux cela fonctionne. Par exemple, à Bourg-en-Bresse sont regroupés des veaux, des vaches, des broutards... On y vend 2 000 à 3 000 animaux par semaine.” A ce stade, il ne s'agit que d'un point de vue, la fédération n'a pas de pouvoir : “Il faut que les mairies se parlent.” Selon lui, cela se fera parce qu'elles ne pourront accepter de perdre trop d'argent pendant trop longtemps.="text-align:>

Cet avis du président était exprimé en marge de la réunion décentralisée organisée vendredi 31 octobre à Changé, à laquelle participaient des représentants des marchés de l'Ouest : Laval, Château-Gontier, Lamballe, Fougères, Châteaubriant, Cholet. Il s'agit d'une “réunion de cohésion”, pour voir l'ambiance, évoquer les sujets d'actualité, dresser un état des lieux : comment est appliquée l'utilisation de la carte d'accès ? Y a-t-il bien une association d'utilisateurs dans le fonctionnement ? etc.

La garantie de paiement... pas garantie


Parmi les gros dossiers : la garantie de paiement, “un vaste sujet”. Les marchés se positionneraient en intermédiaires entre les vendeurs et les acheteurs. “On garantirait le paiement à deux ou trois jours, alors que les opérateurs paient en général à 20 jours” décrit Jean-Jacques Gendry, responsable des marchés à Château-Gontier. “Les vendeurs vont être demandeurs. Cela pourrait même les faire revenir sur les marchés qu'ils ont délaissés” complète Gilles Rousseau. Mais la tâche s'annonce difficile : la forme juridique à mettre en place est difficile à définir, et va relever de chaque structure locale. “Les marchés vont devoir mettre les mains dans le cambouis” commente-t-il. Cholet et Lezay (79) veulent avancer.

Mais cela demandera de convaincre tous les opérateurs. Car cette assurance fournie par le marché aurait un coût. Dans un marché de gré à gré, modifier une tradition ancestrale, en ajoutant un coût, même modique, n'est pas gagné d'avance. D'autant qu'aujourd'hui, “nous ne rencontrons pas d'incidents de paiement” reconnaît Jean-Jacques Gendry. La première étape sera de “commencer à voir si les usagers sont intéressés”.

Pour la FMBV, le tour de France continue avec des réunions à Saint-Yriex (87) et Arras (62).

Rémi Hagel



Pour en savoir plus="margin-left:>="text-align:>

www.fmbv.asso.fr

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Rémi Hagel

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