Publié le
Vendredi 14 novembre 2014

Résultats satisfaisants pour La ferme de chez nous

Originalité du magasin La ferme de chez nous : deux bouchers et un charcutier ont été embauchés pour découper la viande et transformer la cochonnaille.
Originalité du magasin La ferme de chez nous : deux bouchers et un charcutier ont été embauchés pour découper la viande et transformer la cochonnaille.

Un peu plus d'un an après l'ouverture du magasin de producteurs de Saint-Léger-sous-Cholet, les quatre associés de cette SARL ont profité d'une remise de chèque officielle du conseil régional pour évoquer leur activité, vendredi 7 novembre.="text-align:>

L'idée initiale remonte à quatre ans. A l'origine, c'est la communauté d'agglomération du Choletais (Cac) qui avait lancé l'idée, en envoyant un courrier à tous les agriculteurs du secteur. A l'issue des multiples réunions, quatre seulement ont fini par porter le projet, et créé la SARL Les Fermiers du Choletais. Le magasin, baptisé La ferme de chez nous, de 200 m2 adossé à un labo de même taille, a ouvert en septembre 2013. Originalité du concept, deux bouchers et un charcutier y sont embauchés pour travailler les carcasses et la cochonnaille des producteurs. Ici, pas de viande sous vide. Et ça marche.

Créer d’autres points de vente, en plein cœur d’une ferme


Mathieu Humeau, l'un des producteurs associés passe 100 % de sa viande en vente directe et deux ou trois cochons par semaine. Chez Richard Audusseau, de Saint-Macaire-en-Mauges, le volume des produits écoulés en direct serait passé de 30 % à 40 % du total.

Chaque producteur apporte sa marchandise, fixe son prix, et le magasin conserve 30 % du prix. Un ratio élevé, pour permettre d'équilibrer les comptes de la boutique. Mais les quatre associés espèrent bien progressivement le diminuer. Il est en tout cas le même pour les simples apporteurs, c'est-à-dire les agriculteurs fournisseurs non associés de la SARL.

Si le chiffre d'affaires reste secret, le concept semble fonctionner. Le financement de départ s'élevait à 210 000 euros dont 25 000 euros de subvention du conseil régional.

Les associés espèrent désormais mieux valoriser les produits, c'est-à-dire se garder une marge plus importante. Ils songent aussi à “essaimer”, selon les mots de l'un d'eux, Hugues Vigneron. Créer par exemple d'autres points de vente, en plein cœur d'une ferme par exemple.

Antoine Humeau


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Antoine Humeau

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