"Le couplage des aides à la production doit rester central”, insiste Thierry Roquefeuil, président de la FNPL. Il se félicite que sa revendication ait été prise en compte par la FNSEA en ce qui concerne la demande d’une “aide aux ruminants”.
Satisfaction également de ce que Stéphane Le Foll se soit exprimé en faveur d’une “prime à la vache laitière” lors de son déplacement en Vendée, mardi 3 septembre. Les producteurs laitiers, qui reçoivent en moyenne des versements élevés à l’hectare, “ont intérêt à ce que la convergence des aides soit la plus lente possible pour donner le temps aux exploitations de s’adapter”, explique André Bonnard, trésorier.
Il plaide également pour la mise en place d’un paiement redistributif aux 52 premiers hectares, car “les exploitations laitières sont de petites tailles, elles y ont intérêt”. Cette position n’est toutefois pas partagée par la FNSEA. “Avec tous ces leviers à fond, la perte pour les exploitations laitières serait supportable, et celles qui doivent être aidées le seront grâce à l’augmentation de l’indemnité compensatrice de handicaps naturels (ICHN)”, argumente André Bonnard.
Il note que les exploitations de polyculture élevage resteront fortement touchées, et propose de leur réserver l’enveloppe de 2 % de couplage “protéines” pour compenser cet impact. Mais “ce qui pourrait permettre à la filière de s’en sortir n’a pas été présenté dans les scénarios du gouvernement”, regrette-t-il.