Les nouvelles technologies ont modifié les métiers de l’agriculture, comme ceux de l’amont et de l’aval. “Nous avons dédié une vingtaine de technico-commerciaux (sur 120) au conseil pour les outils d’aide à la décision. On a aussi recruté des ingénieurs hors agriculture, des statisticiens” décrit Bertrand Pinel de Terrena.
Les constructeurs sont en première ligne, force de propositions et d’innovations. Toutefois, derrière le matériel, l’humain et les relations humaines restent les ressorts incontournables. Pour progresser, les fabricants doivent se parler et mettre en place des collaborations.
Par ailleurs, les merveilles des nouvelles technologies s’apparenteront à un pétard mouillé si leur utilisation ne répond pas à un besoin, ou si leur coût est disproportionné. Elles doivent se mettre au service de l’agriculteur. “L’innovation est la rencontre de la recherche, de la technique et de la réalité économique. Il faut qu’une innovation ait un marché, des clients” confirme Fabien Arignon, directeur de Sitia.
Rémi Hagel