Publié le
Vendredi 29 avril 2016

A nos lecteurs

Cette semaine les lecteurs de l’Avenir agricole ne pourront lire “L’Echo des pâtures” dans les colonnes du journal. La chambre d’Agriculture de la Mayenne a en effet décidé de cesser de nous envoyer ce texte, sans raison ni motifs. “L’écho des cultures “a subi le même sort, tout comme les articles techniques écrits par les différents services de la chambre consulaire mayennaise.

La rédaction a été informée jeudi 7  avril par Thierry Lanau, le directeur de la Chambre de la Mayenne, que nous n’aurions “probablement pas” ces articles pour l’édition de la semaine.

Deux jours plus tard, après la distribution du journal, l’information a été confirmée à Michel Denieul, le directeur du journal, par un mail laconique de Stéphane Guioullier, nouveau président de la chambre d’Agriculture : “Afin de préciser les relations entre la Chambre d’agriculture de la Mayenne et le Journal l’Avenir agricole, je viens vous informer du fait que la Chambre d’agriculture de la Mayenne, dès cette semaine, a pris les décisions suivantes dans le cadre de ses choix de politique de communication :

Suspension :

- des articles techniques qui étaient transmis sur planning trimestriel.

- des rubriques Echos des pâtures (“Pousse de l’herbe”) et Echos des cultures qui étaient transmis par voie directe à la semaine selon leur production

- Conservation, conformément à nos engagements, des invitations aux conférences de presse et des communiqués généraux (réunions Pac,  etc.)

Vous, lecteurs, êtes donc privés de ces informations techniques indispensables.

En choisissant à qui il souhaite diffuser sa production cet “établissement public… [Rappelons que la Chambre est financée par vos impôts et subventions publiques (conseil départemental,etc.)] porte parole de tous les acteurs de la profession…[qui] intervient pour conduire des missions de service public en faveur du développement agricole local”, comme le précise son propre site internet,est-il bien conscient de se mettre en défaut ? En cela il n’est pas le seul, la chambre d’agriculture de la Sarthe lui a montré la voie puisqu’elle pratique de même depuis de longues années avec L’Avenir agricole.

On ne compte plus les organisations qui ont accepté de se soumettre aux diktats de Fdsea qui cherchent à nous interdire, l’une de présence à un salon, l’autre de reportage, et maintenant de publication du travail consulaire.

Dans sa réponse, Michel Denieul demandait une explication, des motifs… qui ne nous sont toujours pas parvenus.

Depuis de nombreuses années nous travaillons avec d’autres structures professionnelles, qui nous gardent leur confiance. La rédaction a été renforcée avec l’arrivée de Sabine Huet, ingénieur agronome. L’Avenir agricole continuera donc de vous fournir des informations techniques diversifiées.

Espérons simplement qu’il s’en trouve pour ramener les élus de la Chambre de la Mayenne à la raison.

Un autodafé


Par une indiscrétion nous avons été informés d’un récent quasi-délit d’autodafé dans les locaux de la chambre d’Agriculture de la Mayenne. Les salariés seraient désormais priés de ne plus lire l’Avenir agricole et les exemplaires encore disponibles leur auraient été retirés (pas encore par le feu, mais il ne reste que quelques efforts à produire pour y parvenir).

Sectarisme, quand tu nous tiens…

Michel Guillet

Directeur délégué de la publication,

Rédacteur en chef



Michel Guillet

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