Décision ce jeudi
Du fait du travail mené à Grez-en-Bouère et des investissements entrepris depuis un an et demi, l'entreprise Aprochim était censée avoir résolu, ou tout au moins maîtrisé, toute émanation de PCB hors de ses bâtiments. La préfète Corinne Orzechowski annonce pourtant qu'elle prendra une décision drastique, lors du Coderst, le jeudi 18 avril prochain, si rien ne change : la suspension d'activité.
Aprochim a réagi en affirmant que “cette proposition (de suspendre l'activité) qui se fonde, a priori, sur l'analyse d'une mesure ponctuelle, oublie de prendre en compte les résultats des prélèvements en continu tout à fait conformes, sur la même période”. Mais la préfète pourrait bien avoir le dernier mot.
Ce nouveau coup dur pour l'entreprise intervient quelques jours après que la direction a annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi. Une restructuration “comme jamais avant dans le groupe”. Ce sont 21 emplois qui vont être surpprimés sur le site de Grez-en-Bouère.
L'association Terre et Vie d'Anjou ne s'en félicite pas mais regrette que cette position préfectorale arrive “deux ans trop tard”. “Finalement, si on s'en tient à ce qui est dit, la préfète nous rejoint sur nos positions : soit l'usine pollue et elle ferme, soit elle est aux normes et elle continue.”