Objectif : 220 vaches pour un UTH La vraie nouveauté, c'est le robot d'alimentation Vector, le premier à être installé en France. Il alimente deux bâtiments : un qui accueille les VL, un autre les génisses. “Il est relié au logiciel de gestion du troupeau, accessible sur l'écran tactile du robot de traite et sur l'ordinateur de l'exploitation” explique le technicien. “Il permet d'accéder à des indicateurs tels que l'efficacité alimentaire et l'ingestion de matière sèche.” “Le vrai changement, c'est l'alimentation” confirme l'éleveur morbihannais. Dans le robot Vector, le chargement est assuré par un dispositif de pont suspendu sur lequel une pince à fourrage (ou grappin) est installée. Le grappin se déplace au-dessus des blocs de fourrage pour sélectionner l'aliment demandé. “Le robot prend les ingrédients lui-même dans la cuisine et va les distribuer aux animaux. Il met environ 90 minutes pour faire le tour. On a une autonomie de quatre jours : quand on distribue le vendredi, on est tranquilles jusqu'à lundi.” Le Vector dispose d'un bol de 3 m3. Il apporte de la flexibilité dans l'organisation du travail et le mélange distribué à la table d'alimentation est toujours frais et les rations plus précises. Lely assure qu'il permet de faire des économies d'énergie, de l'ordre de 3,50 €/jour. Enfin, le robot permet une alimentation plus adaptée au stade physiologique de l'animal. Il se déplace à l'aide des capteurs de distance et ne nécessite aucune installation spécifique : soutien, profil, câble électrique ou rail supplémentaire.
AGuer, au Gaec de l’Epinay, dans le Morbihan, Lely a inventé le bâtiment du futur. Il fonctionne avec deux robots de traite Astronaut A4, le robot d'alimentation Vector et le robot racleur Discovery. C'est cette vitrine technologique que la firme vient de présenter lors d'une porte ouverte.
Le bâtiment a été mis en service en mars et l'éleveur, Rolland Piel, est satisfait. “On a pataugé pendant plus de deux mois, notamment à cause des cellules, mais le problème est en passe d'être réglé. Tout est automatisé et on ne s'occupe même plus des chaleurs. La ration est à 15 à 20 litres et le reste est distribué au robot, qui ont été homogénéisés avec des lots de vaches à la production identique. On est en moyenne entre 2,8 et 3 passages pour l'ensemble du troupeau.”