Publié le
Vendredi 27 septembre 2013

La Cam étale sa palette de soutiens à l'engraissement

Le groupement de la Cam a tenu ses habituelles portes ouvertes, au centre d'allotement d'Evron, vendredi 20 septembre. L'occasion de reparler de ses nouveaux outils d'accompagnement en JB.

A chaque rentrée, le groupement de la Cam organise ses “rencontres bovines” au centre d'allotement d'Evron. C'est l'occasion d'échanger sur le métier entre éleveurs, conseillers et techniciens mais aussi avec les acheteurs. A cette période, le marché des jeunes bovins est souvent plutôt calme. Cette année, cela s'avère même encore plus compliqué. “En Italie, le marché est en baisse, et les écarts de prix entre taurillons italiens et français ne sont plus énormes. L'Allemagne a de la marchandise, en volumes modéré bien sûr, mais avec des prix moins élevés que les nôtres, suite à des mises en place de l'an dernier qui ne correspondent plus à la demande en broutards. Et en Grèce, la situation est toujours aussi compliquée”, explique Bruno Lepage, directeur du groupement. Difficile d'y voir clair, donc, même s'il croit en des perspectives plus favorables : “L'apport allemand est sans doute momentané. Quant au prix du taurillon italien, il commence à remonter.”


Des prix garantis

Cam bovins croient d'ailleurs dans ce marché JB. Le groupement propose ainsi à ses adhérents des mécanismes qui se veulent rassurants. Aujourd'hui, un peu plus de 20 % des JB vendus par la Cam sont passés sous contrats. Les quatre types de contrats (dont JB viande et génisses précoces) comprennent un prix de garantie, qui permet à l'éleveur de sécuriser autour de 70 % son prix de revient.

Un nouveau débouché est par ailleurs en phase d'observation. Alors que 75 % des JB commercialisés par le groupement sont issus de la race Charolaise, il s'agit de contrat pour les JB laitiers (noirs). Le premier lot fini, entré chez l'unique éleveur en avril, était présenté, ce vendredi, au centre de tri.

Bruno Lepage et Jean-Claude Béchu, le président, ont rappelé que d'autres mécanismes d'accompagnement avaient été mis en place pour faciliter la création mais surtout l'agrandissement d'ateliers JB : un fonds de développement propose un dispositif “clé en main” aux éleveurs, à 1 450 euros la place. Des prêts à 2 % sont également disponibles, pour investir dans des bâtiments pour taurillons mais aussi pour les cheptels allaitants. Selon les mécanismes, plusieurs dossiers ont déjà été réalisés ou sont en cours de validation. “Même si les coûts alimentaires ont un peu baissé, il nous paraît indispensable de rationaliser les coûts de production en engraissement.”

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