Question choix de la parcelle, mieux vaut préférer les sols avec des pH compris entre 6,2 et 6,7. En effet, le lupin ne supporte pas l’excès de calcaire, le pois a du mal, la féverole tolère. Pas non plus de sols hydromorphes sous peine d’impacter le peuplement. La réserve utile doit être suffisante car une période de sec au moment de la floraison peut faire couler les fleurs et pénaliser le rendement. L’irrigation peut lever ce frein. De plus, un champignon Aphanomyces euteiches fait pourrir les racines de la majorité des pois, lentilles, gesse, vesce. La féverole le supporte, le lupin n’y est pas sensible. Une parcelle contaminée ne pourra...

Il semble difficilement concevable de réussir l’ACS sur le long terme sans les protéagineux.
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Si les protéagineux ne brillent pas par leur rentabilité immédiate pour cause de rendements aléatoires et de faibles prix de vente, le comité technique de l’Apad rappelle qu’ils occupent une place de choix dans les systèmes en agriculture de conservation des sols. Le point pour réussir leur implantation.
Article paru dans "L'Avenir Agricole" du 20 novembre 2020 - N° 47
(Version numérique 1,90 €)
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