Publié le
Dimanche 29 novembre 2020

Ils font du vinaigre un produit noble

Jérôme Andrillat	: "Il y avait énormément de cépages en blancs, en rosé, et il y avait un intérêt gastronomique évident à différencier
Jérôme Andrillat : "Il y avait énormément de cépages en blancs, en rosé, et il y avait un intérêt gastronomique évident à différencier ces cépages jusque dans le vinaigre."
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A Saint-Macaire-du-Bois, au sud de Doué-en-Anjou (Maine-et-Loire), Jérôme et Patricia Andrillat fabriquent du vinaigre artisanal depuis une douzaine d’années. Une gamme de onze produits différents exclusivement à base de vins d’Anjou, achetés auprès de producteurs locaux.

Tourner vinaigre", voilà une expression bien inappropriée. Certes, le vinaigre est fait à partir de rebut de vin, mais il s’agit bien d’un produit noble. "On peut mettre plus de temps à faire un vinaigre de Coteaux du Layon qu’à produire un vin de Coteaux du Layon !", assure Jérôme Andrillat, qui connaît son produit.

Qu’il n’existe pas de vinaigrerie, dans cette région viticole qu’est l’Anjou, lui paraissait une aberration. Alors il s’est lancé avec Patricia, son épouse. C’était en 2008, à l’époque à Saint-Lambert-du-Lattay, entre Angers et Chemillé. Lui avait...

Article paru dans "L'Avenir Agricole" du 27 novembre 2020 - N° 48
(Version numérique 1,90 €)
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