Evolution célèbre cet automne sa puissance technologique. Elle a annoncé le 400 000e génotypage en septembre. Et a célébré le 420 000e chez Vincent Gesland, éleveur à Brecé, le 17 novembre. La coopérative réalise 80 000 génotypages par an.
L’éleveur de Normandes génotype depuis dix ans. Il a été précurseur chez les éleveurs normands. Seule une femelle n’est pas génotypée : sa doyenne de 10 ans qui fait un veau par an.
Outil de tri
Aujourd’hui le génotypage est un outil de tri des femelles. Au début, l’éleveur génotypait pour trouver les bonnes femelles. Aujourd’hui, il recherche les moins bonnes afin de les éliminer. Il a pris conscience que les causes de réformes sont surtout la repro et les cellules. Depuis, il sélectionne surtout ces critères et il n’observe quasiment plus de réformes subies.
Grâce au génotypage, en sept ans Vincent a : diminué par deux ses mammites cliniques, augmenté de 2 points de TP, + 1 point en TB, augmenté de 300 kg de lait, beaucoup de progrès en pointage sur la musculature et les aplombs, il a gagné 20 jours d’IVV passant de 420 à 390 jours. Lors du tarissement, 2/3 de ses vaches ne reçoivent ni antibiotique ni bouchon.