Publié le
Vendredi 18 mars 2016

Grâce au robot, du temps gagné pour l’autre atelier

Pour le moment, l'éleveur utilise les données informatiques de base, et n'a pas choisi de multiples options plus poussées (logiciel Herd Navigator) : “Je continue de passer matin et soir pour faire les logettes. On voit tout : un animal malade ou en
chaleur. Il est important d'avoir l'œil, de connaître ses animaux par cœur.”
Le troupeau est constitué de Prim’Holstein à 70 % et de Normandes à 30 %, qui subsiste du cheptel historique. “J'aime cette race, je travaille la génétique, avec de la collecte d'embryons.” L'élevage atteint un niveau d'étable de 9 000 kg, avec un TP moyen de 34. Depuis septembre, Serge Boivin a essayé le tourteau de cacao. Résultat probant : “Ça marche pour améliorer les taux !”


Farine de paille



L'installation du robot a coïncidé avec une réorganisation du bâtiment : avant, on était en logette paillées et fumière couverte. Là, le choix a été porté sur des logettes + matelas. L'éleveur utilise de la farine de paille : 300 g/logette. “Cela me revient à 6 €/jour.”


La mise aux normes a été refaite, en passant en système lisier, en changeant le racleur hydraulique pour un racleur à chaîne. “Il passe toutes les 3 heures, jour et nuit. C'est bon pour la propreté des pattes des animaux, et ça stimule le troupeau la nuit. Certaines vaches retournent au robot.”


L'ancienne fumière a été transformée en logettes. L'éleveur y place les génisses, pour qu'elles s'habituent. A l'avenir, le bâtiment pourra accueillir 100-110 VL - sans compter les génisses- (contre 57 aujourd'hui). Malgré la conjoncture difficile, Serge Boivin croit en son métier : “Je suis d'un naturel optimiste.”


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18 décembre 2020 - N° 51 - Notre dernier numéro
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