Les personnes concernées par l'affaire Aprochim ne font pas de pause en juillet. Vendredi 27 juillet, la préfète Corinne Orzechowski a reçu Jean Fixot, président-directeur général de la société Chimirec (maison mère d'Aprochim). “Il s'agissait d'un point sur l'activité de l'entreprise et ses perspectives industrielles pour suivre de près le dossier” précise la préfecture. L’usine envisage neuf suppressions de postes suite à la baisse des commandes.
La veille, le conseiller général écologiste Claude Gourvil s'était rendu au tribunal de Laval, pour une audience de consignation. L'audience de jugement aura lieu le 11 octobre. Aprochim - et son représentant légal Jean Fixot- le poursuit pour diffamation, suite à une tribune parue dans la presse lors de la campagne électorale. Le 12 juillet, la structure nationale d'Europe-Ecologie Les Verts avait officiellement apporté son soutien à l'élu : “Claude Gourvil a le courage de dénoncer ce scandale qui prend une ampleur très inquiétante et de ne pas céder aux pressions exercées par l'entreprise.”
Terre et vie d’Anjou répond au sous-préfet
Le 23 juillet, l’association des éleveurs et riverains victimes de la pollution au PCB à Grez-en-Bouère a adressé une lettre ouverte au sous-préfet Jérôme Harnois, suite à des propos optimistes de sa part. “Malgré vos propos qui affirment qu’un grand nombre de dossiers sont réglés, dans la réalité aucune des 14 exploitations impactées n’a à ce jour repris normalement son activité d’avant la connaissance de la pollution” indique Terre et vie d’Anjou. Elle revient sur plusieurs points de désaccord en détail : estimations des experts, teneurs dans les viandes, fermes témoins, etc.